Cette page est dédiée à la présentation des différentes prestations et accompagnements que je propose à destination des particuliers.
Préambule
Intervenir à domicile: des spécificités
Ces dernières années, la prise en charge des personnes à domicile s'est déployée. Différents services et offres de soins ont vu le jour, visant à renforcer l'accompagnement global des patients, répondre à leur souhait d'être accompagnés chez eux, désengorger les hôpitaux, éviter aux malades et à leurs proches de se déplacer (répit des aidants..). Les avantages sont multiples mais intervenir à domicile n'a rien d'anodin et il est important pour tous les acteurs d'en avoir conscience.
Le domicile, lieu familier du patient et de ses proches aidants, demeure le prolongement de notre identité. En tant que professionnels, nous sommes plongés dans l'intime du patient. Les rôles sont alors inversés: les professionnels sont "invités" et les patients/malades sont "hôtes". Aussi, en plein entretien ou en plein soin peut surgir, au choix, un époux curieux, un petit-fils bavard ou un labrador joueur. Il faut alors faire "avec" ces interférences.
De plus, l'endroit où nous vivons est bien davantage qu'un toit destiné à nous isoler de la pluie et du froid. Refuge amoureux et de la famille, il incarne le passé et contient la mémoire, parfois sur plusieurs générations. C'est encore le lieu où se vivent les événements les plus intimes - on s'y restaure, on s'y repose, on s'y aime, les enfants y naissaient même autrefois. On s'y allonge quand on tombe malade. Dans la maison se vivent les fêtes de familles, les déjeuners du dimanche, les anniversaires.
Notre lieu de vie traverse le temps à la manière de notre corps: comme lui, il vieillit, on l'entretient, il se transforme.

Séances de remédiation cognitive
Qu'est-ce que c'est?
La remédiation cognitive est une forme de thérapie ayant pour objectif de diminuer l'impact sur le quotidien des difficultés cognitives d'un patient. La remédiation est alors proche de l'entraînement cognitif (via des exercices ludiques). C'est la sollicitation méthodique des fonctions cognitives, psychologiques et sociales. Il s'agit de maintenir les capacités cognitives préservées ou de compenser la faiblesse de celles déficitaires par compensation (aussi appelé béquilles cognitives). L'objectif général étant de développer l'autonomie de la personne. Pour cela, on s'appuie sur les différentes fonctions cognitives, que sont :
l'attention, les différentes mémoires, les fonctions exécutives, les fonctions visuo-spatiales et la cognition sociale.
Cette méthode fait partie des thérapies non médicamenteuses et contribue à la plasticité cérébrale.
➡️ Son introduction le plus précocement possible dans le traitement d’un patient ayant une altération cognitive est souhaitable. Elle sera d’autant plus acceptée que son utilité aura été comprise par le patient.
➡️ Elle peut être pratiquée par des professionnels du domaine de la santé: psychologue, neuropsychologue, ergothérapeute, orthophonistes, médecins ou infirmiers spécifiquement formés.
➡️ Attention, la remédiation cognitive n'est pas destinée à remplacer des traitements médicamenteux ou certaines psychothérapies mais à compléter leurs effets.
Pour qui?
Au fil du temps, le système cognitif peut se détériorer et malheureusement réduire l'autonomie des personnes âgées. Dès la retraite, on observe souvent une réduction de l'activité physique et cognitive. Cette dernière peut venir affecter la mémoire qui est alors moins sollicitée. Le sentiment chez certains de ne plus se sentir "utile" peut aussi avoir un retentissement sur leur moral.
Ainsi, vous pouvez bénéficier de séances de stimulation cognitive dans un but occupationnel : pour occuper son temps, prendre du plaisir et combattre l'ennui.
Vous pouvez bénéficier de séances dans un but préventif: pour prévenir les troubles de la mémoire et maintenir votre autonomie.
Enfin, si vous souffrez de troubles cognitifs - diagnostiqués ou non - vous pouvez bénéficier de séances de stimulation cognitive dans un but thérapeutique: pour préserver vos capacités et ralentir le processus évolutif (Alzheimer, maladies apparentées, AVC, Parkinson, maladie à corps de Lewy...).
Et concrètement?
Il est possible de stimuler sa mémoire de multiples façons. Je propose pour ma part différents supports, adaptés en fonction des capacités de la personne (physiques, psychiques et cognitives) et de ses centres d'intérêts:
- jeux réflexifs sur feuille
- jeux cognitifs sur tablette
- jeux de société
- lecture
- album photo (mémoire autobiographique)
- musique (en faire, chanter, rythmes, écoute)
- sorties à proximité du domicile ou dans le jardin
- activités manuelles et artistiques
- discussion
- activités de réhabilitation : agenda, calendrier, utilisation smartphone ou d'appareil électroménager, repérages dans le logement...
- activités physiques douces: échanges de balle, étirements, gym
Quels tarifs?
🔶 La séance de remédiation cognitive d'une heure est à 45 euros (déplacement compris).
🔶 La séance de remédiation cognitive d'une heure trente est à 60 euros.
🔶 Le suivi premium est proposé en plus à 50 euros par mois et comprend: alerte heure d’arrivée et de départ du domicile à l'aidant, accès au contenu des séances (description et scanne des feuilles d'exercice), activités laissées au domicile entre deux séances, gazette mensuelle comprise.
La fréquence des séances est laissée à l'appréciation du patient et/ou de l'aidant. Selon le but des interventions (occupationnelle, préventive ou thérapeutique) et de votre budget. À savoir qu'à partir de 2 séances par semaine, une réduction de 15% s'applique.
🔶 Je propose également, pour les personnes que j'accompagne déjà, la possibilité d'assurer une présence au domicile, week-end et soirée/nuit compris dans le cadre d'un soutien aux aidants, lorsqu'ils ont envie ou besoin de s'absenter auprès de leur proche mais souhaite ne pas les laisser seul. Pour des questions d'organisation, un délai de prévenance raisonnable est demandé. Prix sur devis.
Pourquoi choisir CogniLo Care?
- Liste d'attente orthophoniste
- Difficulté de se déplacer (prise en charge à domicile)
- En attente de la mise en place de l'APA
- Insatisfaction SAAD
- À le suite d'une prise en charge ESA
- Accompagnement sur mesure
- Entreprise humaine en taille et en valeur






Bilan neuropsychologique
De quoi parle-t-on ?
La neuropsychologie est l’étude scientifique de la relation entre le fonctionnement du cerveau et la manière dont une personne pense, ressent et agit. Elle vise à comprendre la cognition, les émotions et les comportements, non seulement dans le contexte du développement normal du système nerveux central (SNC), mais aussi quant à son mauvais fonctionnement qui découle d’une maladie, d’un trouble ou d’une lésion.
Les modifications touchant la concentration, la mémoire, la communication ou même la prise de décisions sont courantes chez les personnes âgées. Certaines de ces modifications cognitives sont simplement des « étourderies » auxquelles nous sommes tous vulnérables. Certaines témoignent du vieillissement normal, tandis que d’autres peuvent constituer un symptôme cliniquement significatif. La passation d'un bilan neuropsychologique peut permettre d'en déterminer l'étiologie.
➡️ Le bilan est une évaluation standardisée qui repose sur des épreuves, dont les normes ont été établies par classes d'âge et par niveau socio-culturel (NSC). Les résultats de cette évaluation, mise en œuvre par un neuropsychologue, indiquent les domaines où la personne est performante et ceux où elle l'est moins. Une fois qu'une difficulté a été identifiée, on recherche le retentissement concret, c'est-à-dire l'impact sur la vie quotidienne. Mais plus que des tests, il s'agit d'une évaluation globale qui comprend plusieurs sources d'information au sujet du patient: données médicales pertinentes, humeur, comportement, personnalité…
➡️ La sélection des tests est déterminée par le neuropsychologue et peut être influencée par divers facteurs (la raison de la consultation, l'âge, la scolarité du patient, sa culture, son habileté linguistique, ses limitations sensorielles et motrices, sa tolérance aux tests, la fatigue et des potentielles douleurs le jour J...
➡️ Une fois les tests achevés, on interprète les résultats en comparant le rendement de la personne évaluée à des résultats standard qui tiennent compte de l’âge, de la scolarité et du sexe. Lorsqu’ils interprètent un profil cognitif, les neuropsychologues dressent un portrait des forces et des faiblesses.
Pour quels objectifs?
Le point de départ d'un bilan neuropsychologique est presque toujours la plainte cognitive, de la personne elle-même ou de ses proches. Mais le bilan permet aussi de:
- diagnostiquer la présence d'un trouble cognitif
- mesurer et décrire les répercussions des troubles de la mémoire sur le comportement d'une personne, son humeur ou encore sa façon de penser et donc sur son autonomie et les actes de la vie quotidienne (AVQ)
- évaluer la gravité relative d'une démence
- mettre en avant la nécessité de sécuriser le domicile ou de renforcer les aides humaines et techniques. Ou de contribuer à la décision de placer le patient dans un milieu qui offre davantage de sécurité et d'accompagnement.
➡️Les évaluations neuropsychologiques peuvent jouer un rôle significatif dans le dépistage de la démence, mais elles ne sont pas nécessaires pour toutes les personnes chez qui ce diagnostic est connu ou soupçonné. Les médecins et les spécialistes peuvent porter des diagnostics précis avec des procédures moins exigeantes et qui demandent moins de temps au patient (marqueurs biologiques via IRM et TEP ou encore grâce à une ponction lombaire, cf Démarche diagnostique dans l'onglet Ressources > Articles).
Et concrètement?
CogniLo Care propose la passation de bilan neuropsychologique (quel que soit votre objectif) à domicile. Le bilan se déroule en 3
rendez-vous minimum:
1) Rdv de recueil d'information, rencontre avec le patient, formulation de la demande
2) Passation des tests
3) Rdv de restitution des résultats à l'oral + compte-rendu écrit.
➡️ La passation d'un bilan neuropsychologique ne vous engage aucunement à poursuivre un accompagnement de remédiation cognitive avec moi.
➡️ Les tests utilisés peuvent être les suivants:
* Pour évaluer l'autonomie: GIR, ADL et IADL
* Pour évaluer les fonctions cognitives: 5 mots de Dubois, Test de l'horloge, BREF, MAC NAIR, Test Mira Stambak, DTLA, ERFC, MMSE, MOCA, STROOP et praxies gestuelles
* Pour évaluer le besoin de répit des aidants: ZARIT
Quels tarifs?
🔶 Le bilan neuropsychologique est proposé au tarif de 380 euros (déplacement compris). Comme précisé au-dessus le tarif comprend au minimum 3 rendez-vous ainsi que l'analyse et la rédaction d'un compte-rendu remis au patient.




Le soutien psychologique
Soin psychique à domicile, une aventure singulière
Pour un psychologue, intervenir à domicile n'est pas habituel. Cette position peut même paraître saugrenue aux yeux des autres et inconfortable pour nous de premier abord, disons qu'elle sort des voies habituelles du travail psychique et thérapeutique. Mais ce dispositif revêt beaucoup davantage également.
D'autant plus que l'appellation "clinique" de psychologie clinique, vient du grec "kline" qui signifie le lit. D'où par extension la définition répandue suivante: "Aller au chevet du patient". Ainsi intervenir à domicile et dispenser une écoute/un soutien psychologique prend ici son sens le plus abouti, car il s'agit de s'immerger au cœur de ce que le sujet a construit.
Bien que désarmant au début, ce soin psychique à domicile présente de nombreux avantages:
- le psychologue clinicien, en plus de l'attention porter aux langage verbal et non-verbal du patient, peut s'appuyer sur tous les indices que le domicile nous transmet : les objets, les cadres, la décoration, l'agencement des pièces, l'organisation au quotidien, les photos, la salubrité, l'environnement, l'ambiance qui s'y dégage. Le domicile parle, en partie, pour le patient et parle surtout du patient, nous renseignant sur son passé et son présent. Attention aussi à ne pas se sentir engloutir par ce foisonnement d'informations, il est important de prendre du recul et de ne pas faire d'interprétation sauvage. il s'agit de prêter une attention bienveillante aux mots des choses, à l'ambiance et aux murs.
La maison raconte toujours une histoire dont les photos et les objets en constituent la trame. Aussi, les éléments du cadre et du décor, loin de constituer de simples anecdotes, sont chargés de souvenirs et d’affects.
Lorsque la parole est empêchée pour une raison ou une autre, les objets de l'environnement peuvent servir d'étayage à l'échange, à la parole et aux souvenirs.
- l'autre avantage évident du soutien psychologique à domicile est l'absence de déplacement. L'idée même du transport est parfois difficile, angoissante ou décourageante pour le patient âgé. Il est rare que les personnes âgées manifestent une demande claire de soin psychique mais si on leur propose de les rencontrer là où ils se trouvent, ils sont en général plus enclin à accepter ce travail.
- rester dans son cadre de vie, évite - ou diminue - bien souvent les appréhensions et l'anxiété. Un cadre méconnu, souvent neutre, peut gêner ou crisper la personne. Etre chez elle, peut permettre une meilleure ouverture et une meilleure acceptation du soutien psychologique.
- enfin d'un point de vue pratico-pratique, la prise en charge à domicile permet d'assurer la régularité du travail engagé. Il est plus simple de s'assurer du suivi des rendez-vous lorsque le psychologue se déplace, tandis que l'inverse occasionne plus d'imprévus.
Contenu général
Le cœur du travail de l’accompagnement psychologique reste de savoir mettre des mots sur la souffrance, les malentendus, la projection sur l'avenir et les frustrations. La spécificité d'un soutien psychologique auprès d'une personne âgée doit être, et sera, la prise en compte de la souffrance morale évidemment, mais également des douleurs physiques, qu'elles soient occasionnelles, récurrentes ou quotidiennes. L'intrication entre champs psychiques et champs somatiques est accrue chez la personne âgée.
Le piège a évité pour tout clinicien est de tout mettre sur le compte seul du vieillissement: ralentissement psychomoteur, repli sur soi, somatisation, douleur morale. Que lève la main une personne de tout âge qui n'est pas passée par une de ses expériences.
À contrario, il ne s'agit pas non plus de renier cette souffrance morale. Elle est pleinement à prendre en compte chez le sujet âgé.
À un certain âge on se trouve confronté à des pertes diverses, tant réelles que symboliques (perte de statut social, inversion des rôles, pertes de proches de la même génération). Ces pertes amènent la représentation de sa propre mort, de son propre anéantissement. Qu’elle soit évitée ou vécue au travers d’un symptôme, la problématique de perte sous-tend la finitude de l’être. La permanence de l’objet thérapeute peut constituer un étayage concret face à une angoisse de mort projetée sur le monde et les autres. L’objet n’est pas détruit, perdu ; le sujet peut ainsi être reconnu comme permanent lui-même, individu vivant parmi les vivants
Aussi, l'action thérapeutique chez le sujet âgé repose essentiellement sur la restauration de l'estime de soi (sentiment d'inutilité, et de la qualité de l'investissement relationnel).
Contenus spécifiques possibles
1) Suite au diagnostic
Les spécificités de cette première étape sont d’envisager l’impact psychique de l’annonce du diagnostic et d’adapter au mieux la prise en charge.
Face à l'annonce diagnostique, le sujet peut les accepter mais il peut aussi ne pas les reconnaître et cette non-reconnaissance combine des aspects neuropathologiques (l'anosognosie) et psychologique (le déni). Ces deux formes n’ont pas la même lecture clinique : l’anosognosie représente une méconnaissance du déficit, le sujet n’ignore pas l’existence du trouble mais la néglige. Le déni, quant à lui, est un phénomène psychique qui se définit comme le refus de la réalité. Ce mécanisme de défense instaure un clivage entre une partie du moi qui perçoit la réalité et s’y adapte, et une autre qui la refuse. Il s’agit alors pour le sujet de se protéger de l’angoisse et donc de survivre au traumatisme du diagnostic.
2) Perte progressive du sentiment d'identité
Au début de la maladie, les pertes de mémoire sont légères et le malade reste encore acteur de son parcours de soins, de son organisation de vie avec la maladie et sa prise en charge, interlocuteur des professionnels. Cependant, la question du maintien du sentiment d’identité personnelle va se poser. En effet, avec la maladie, l’identité de la personne va subir des changements, dans l’histoire personnelle, familiale et sociale.
Le début du processus de perte d’identité est souvent marqué par un sentiment de dépersonnalisation où le sujet ressent un changement dans sa manière d’être : « je ne me reconnais plus, je ne suis pas comme avant ». Il s’agit d’expériences sensorimotrices où le sujet perçoit une transformation de soi et/ou du monde. Ce phénomène s’accomplit habituellement avant que les symptômes cognitifs ne soient marqués et peut s’accompagner d’un état anxieux ou dépressif.
La perte d’identité progresse et peut être illustrée par la non-reconnaissance de soi dans le miroir, par exemple, ou l’incapacité à donner son prénom. La dépendance à l’autre se fait petit à petit, ce qui amène la personne à avoir conscience d’être malade sans toutefois pouvoir identifier sa maladie. L’incapacité à faire la différence entre le moi et le non-moi s’amorce. C’est la période la plus
difficile pour l’entourage car la maladie est pleinement installée et pèse au quotidien. Les troubles du comportement épuisent et amènent souvent la famille à être en crise. Les troubles du comportement associés aux troubles moteurs vont faire du malade un être passif.
3) Etats dépressifs
La dépression résulte d’une perte des renforcements positifs dans la vie quotidienne. Chez la personne âgée, cette perte de renforcement est alimentée par le sentiment d’inutilité, la perte de statut social, le changement des rôles dans la famille amené par la maladie et la perte d’autonomie. Le but de la thérapie sera d’augmenter la fréquence des interactions positives avec le milieu et diminuer celle des interactions négatives.
À destination des aidants, un rôle en proie aux paradoxes
Avant de commencer, je voudrai mettre en lumière le paradoxe qu'il y a à se faire aider en tant qu'aidant. Si nous avons besoin de nous faire aider alors que nous sommes nous mêmes sommes aidants alors c'est que nous ne sommes pas à la hauteur, c'est que nous ne sommes pas assez forts, c'est que nous avons faillit dans notre rôle, dans notre tâche auprès de notre proche. Alors, laissez-moi vous dire que si vous vous dites cela, c'est faux. Reconnaître que l'on a besoin d'aide relève d'une grande force et d'une grande maturité. Vous faire aidez, prendre du recul, mettre des mots sur vos ressentis, vos angoisses, vos doutes, vos peurs, vos envies aussi, dire ce qui est inavouables parfois permet d'être meilleur auprès de son proche car moins encombré. Prendre du recul sur ses liens familiaux, les analyser amène à être en accord avec ce que l'on fait, amène parfois à redéfinir la dynamique familiale et la répartition des rôles.
Le paradoxe tient au fait que le signe qu’il y a eu réussite de ces tâches d'aidant, c’est justement qu’elles demeurent invisibles. La pénibilité, la charge psychique, les contraintes physiques ainsi que l’impact économique incontestable de ces activités ne sont pas reconnus. Et dire que l'on a besoin d'aide, que c'est "trop", c'est rendre visible ces choses.
Et pourtant, le rôle d'aidant est loin d'être facile et il y a de quoi être en proie aux doutes, au stress, à la sensation d'impasse et d'être dépassé, à la culpabilité, à être épuisée psychiquement, physiquement et économiquement.
Pour toutes les situations de maladie grave et de fin de vie, le proche aidant doit continuer à être dans l’accompagnement – un investissement – tout en se « préparant » à la séparation, ultime – un désinvestissement. Cet investissement peut s’avérer compliqué car le proche aidant peut avoir déjà désinvesti son proche malade pour une raison ou un autre. Ses mouvements psychiques sont épuisants et peuvent s'avérer coûteux. C'est ce qu'on peut rapprocher du deuil blanc. On appelle "deuil blanc" le type de deuil que l’on ressent lorsqu’une personne atteinte d’un trouble cognitif n’a plus la même présence mentale ou affective que par le passé, bien qu’elle soit toujours présente sur le plan physique. On parle de deuil blanc lorsqu’une personne est touchée, entre autres, par une maladie neurocognitive comme la maladie d’Alzheimer. Peu à peu, sa personnalité change, à un point tel que la personne ne correspond plus à celle que l’on a connue, à ce qu’elle était avant. Les personnes proches aidantes qui prennent soin d'une personne atteinte par la maladie d'Alzheimer sont susceptibles d'être affectées par cette forme de deuil. Pour le proche aidant, la pensée de devoir renoncer à ses plans d’avenir avec l’être cher, de perdre la qualité des échanges et de se retrouver seul à assumer les responsabilités de la vie commune constitue en soi un deuil blanc, qui peut être très difficile à vivre et à porter.
Un autre paradoxe est de prendre du temps pour soi, des temps de répit, alors que le temps avec le proche est compté. Mais qu'est-ce qu'un temps de "répit"? Le répit se définit comme un temps suspendu, temporaire pour l’aidant comme pour l’aidé, il sert à atténuer la pénibilité d’une situation, d’une souffrance, afin de continuer à être avec l’autre. Étymologiquement, le terme de répit permettrait de regarder en arrière tout en songeant à soi, en ayant l’œil sur quelqu’un. Le répit induit un double mouvement entre le monde interne (vers soi) et le monde externe (vers l’autre).
➡️ Dans la partie "Ressources" vous pouvez retrouver de la documentation sur les solutions de répit possibles en tant qu'aidant.
Ce que je vous propose dans ce travail, avec votre accord, est de dépasser ces paradoxes et d'analyser les enjeux psychiques
que la maladie, le vieillissement de votre proche engendre en vous.
Démarche et modalités de rencontre
Nous l'avons vu, la personne âgée dépendante n’est pas toujours en mesure d’exprimer une demande de soutien psychologique spécifique. Par ailleurs, elle peut ne pas avoir forcément conscience de ce besoin. La demande d’aide vient souvent de l’entourage et de l’aidant en particulier ou des professionnels de santé qui l'accompagne.
🔶 Ainsi, si vous avez l'impression que votre proche aurait besoin d'une écoute soutenue, d'un soutien psychologique ou simplement de "bavarder" n'hésitez-pas à faire appel à moi pour lui. S'il est complètement opposé et fermer à cette idée, respectez son choix, laissez le réfléchir et revenez vers lui ultérieurement si votre sentiment d'un besoin persiste.
🔶Si vous ressentez vous même le besoin de mettre en mot vos ressentis, sensations, doutes, envies et besoin, n'hésitez pas non plus. Vous avez le droit, vous avez le devoir de prendre soin de vous aussi, ne culpabilisez pas et soyez fiers.
Les rencontres peuvent se faire à votre domicile ou au domicile de votre proche (s'il habite dans ma zone d'intervention) ou à l'extérieur (banc public, jardin..).
⚠️ Il n'est pas obligatoire que je suive votre proche en bilan ou en remédiation cognitive pour que je vous apporte un soutien en tant qu'aidant.
Tarifs et aides possibles:
Le tarif est de 50 euros la séance (durée variable selon les besoins, pouvant aller jusqu'à 1h).
Il n'y a pas de prise en charge par la sécurité sociale.
Vous pouvez vous renseignez auprès de votre mutuelle ou de votre complémentaire santé s'ils prévoient des remboursements sur ce poste de dépense. Dans la plupart des cas, un nombre de séance limitée vous ai accordé par an.

Les gazettes
Qu'est-ce que c'est?
Est appelé gazette, le livret mensuel que je réalise chaque mois à destination des personnes souhaitant muscler et faire travailler ses capacités cognitives de façon ludique.
À l'intérieur, se trouve un calendrier mensuel du mois en cours - permettant de noter ses rendez-vous et ses activités mensuelles ou hebdomadaires - ainsi qu'une douzaine d'activités cognitives. Elles sont élaborées pour contenir des jeux diversifiés et de différents niveaux permettant de stimuler le plus grand nombre à la fois de personnes et de fonctions cognitives (attention, raisonnement, langage, mémoire...)
Pour voir à quoi cela ressemble, vous pouvez télécharger une gazette libre d'accès :
Si cela vous a plu et que vous désirez de manière ponctuelle (vacances, ennui, partage avec ses petits-enfants ou avec un(e) ami(e)) avoir accès à d'autres gazettes, il suffit de prendre contact avec moi ou de m'envoyer directement par mail le formulaire rempli. Les gazettes sont vendues à l'unité au prix de 9 euros.
Si vous souhaitez avoir accès de manière plus récurrente aux gazettes (1x/mois) des formules d'abonnement existent:
- L'abonnement pour 3 mois (3 numéros) est à 25 euros
- L'abonnement pour 6 mois (6 numéro) est à 45 euros
⚠️Ces prix sont pour un achat dématérialisé (à imprimer). Pour un envoie postal, des frais s'appliquent:
Produit | Prix dématérialisé / prix patient | Prix avec frais d'envoi |
---|---|---|
Gazette unique | 9€ | 12€ |
Abonnement 3 mois | 25€ | 34€ |
Abonnement 6 mois | 45€ | 58€ |
Pour le règlement, vous pouvez payer par CB (un lien Sumup vous sera envoyé).
Pour les abonnements, un formulaire est à remplir et à m'envoyer:
Pour les personnes que j'accompagne en remédiation cognitive, si vous optez pour l'option PREMIUM, la gazette mensuelle est comprise.
Si vous ne bénéficiez pas de l'option, vous pouvez toujours acheter la gazette à l'unité ou sous forme d'abonnement. Des tarifs préférentiels s'appliquent alors pour vous (même tarif qu'en version dématérialisée mais remise en main propre + gazette imprimée).
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